Langtang Highlands - LE FIL ROUGE

déCOUVREZ PAS à pas l'avancée de l'expédition

Dates à retenir : du 19 novembre au 11 décembre 2017

8 décembre 2017.

L'expédition est terminée. Le groupe a pris la direction de Kathmandu en bus local, dans un contexte d'élections de district. Le long de la route est jonché de drapeaux des différents protagonistes. 

 

7 décembre 2017.
Journée de repos à Melamchi Pool Bazar. Le groupe en profite pour faire un peu de shopping et se redonner une apparence convenable (rasage, coiffage et... lavage !).

 

6 décembre 2017.

Nous marchons de Sermathang à Talamarang (960m). Ce sentier de traverse nous conduit au milieu d'une belle forêt de basse altitude, dans un univers tropical. La marche est très agréable, dans un Helambu que nous ne connaissions pas ; celui des terres basses et de la culture Newar et Tamang. En fin de journée, nous arrivons à Talamarang où nous constatons qu'il n'y a aucun lodge... Nous prenons donc la direction finale de Melamchi Pool Bazar (860m) en Jeep locale de type Pick Up, nous y rentrerons à... 18 ! Un trajet épique qui nous conduira jusqu'au dernier village du trek.

 

5 décembre 2017.

Le groupe arrive à Sermathang. Ce joli village est la capitale de la partie haute de l'Helambu. La marche aura été très agréable, relativement courte (ce qui nous permet un bon rétablissement physique) et jonchée de nombreux temples et monuments bouddhistes. Comme le reste de la région, nous constatons que tous les villages ont beaucoup souffert du séisme de 2015. La reconstruction semble encore une fois ralentie par l'exode des populations locales vers la ville.

 

4 décembre 2017.

Le groupe arrive à Tarkhegyang, un village que Benoît connaissait bien et qui aujourd'hui se résume à un tas de ruines. Le groupe est subjugué de voir que 2 ans et demi après la reconstruction n'a toujours pas eu lieu. Pire, les villageois sont tous descendus dans la vallée. Nous constatons un fort contraste entre l'extrême beauté de la région, sa biodiversité, ses temples et la désolation de trouver certains villages dans le même état qu'au lendemain du séisme. Aujourd'hui nous nous sentons impliqués dans notre projet et ne regrettons pas d'avoir finalement opté pour une redescente côté Helambu, comme si l'impossibilité de gagner le Ganja La n'était finalement pas un hasard. Il y a vraiment quelque chose à faire pour aider cette belle vallée de l'Helambu.

 

3 décembre 2017.

Nous arrivons finalement à Melamchigaon après 3 jours particulièrement durs... Nous nous sommes levés tôt le matin au coeur de la forêt avec pour objectif de trouver de l'eau. En faisant un tour d'horizon, nous réalisons que nous avons dormi à deux pas d'une impressionnante corniche instable. La journée d'hier a laissé beaucoup de traces, nous nous levons avec la priorité de trouver de l'eau. Une partie du groupe s'engage sur une trace forestière durant quelques minutes, pour finir sur une corniche extrêmement instable. Certains veulent la franchir, le reste du groupe opte pour la raison et lance l'ordre de trouver un autre itinéraire. Karpu et Laurent trouvent rapidement un cheminement conduisant directement à la rivière. Le fait de trouver l'eau réjouit tout le monde mais certains émettent vite des réserves quant à la localisation de cet endroit, en fond de vallée, avec la probabilité de ne pas pouvoir remonter par l'autre versant. Une grosse réflexion se met en place, c'est le désordre total dans le groupe entre ceux qui ne pensent qu'à l'eau et ceux qui tentent de trouver un cheminement logique, associant eau et espoir de trouver un chemin nous menant à Melamchigaon. Les troupes sont intenables, une partie optant sans concertation pour une descente directe vers la rivière. Benoît décide donc de faire descendre tout le monde jusqu'à cette rivière de fond de gorge ; une bonne façon de redonner du baume au coeur de chacun, recharger les batteries, boire et manger. Karpu et Sarki en profitent pour monter sur la montagne d'en face pour trouver (chercher ?) un chemin. Victoire, il y a bien un chemin semblant monter jusqu'à Melamchigaon. Nous y arriverons vers 15h30 avec un extrême soulagement et une sensation de victoire et de fin d'aventure : les chemins principaux sont de retour !

 

2 décembre 2017.

Très certainement la journée la plus dure du trek.

Au petit matin, nous nous levons avec l'ambition de tenter une dernière fois de contourner un massif montagneux pour trouver un cheminement conduisant à la vallée de la Melamchi Khola en direction du Ganja La. Le matin, Karpu descendra donc le long de la rivière pour tenter de trouver ce précieux chemin. Il en reviendra rapidement pessimiste, heurté à une gorge profonde et escarpée finissant en chute d'eau. La décision est rapidement prise : nous allons remonter sur nos pas jusqu'au col et tenter de trouver un sentier descendant directement jusqu'à la Melamchi Khola. Le haut du col est toujours aussi beau, il nous offre cette vue splendide jusqu'aux portes de l'Everest. Un beau lot de consolation dans cette ascension difficile moralement. Nous redescendons rapidement dans cette vallée où nous avons pris notre déjeuner la veille, puis trouvons vite un sentier semblant vouloir nous conduire au bas de vallée. Du pain béni ! Nous déchanterons rapidement, ce sentier finit rapidement en voie sans issue finissant dans une vallée densément couverte de bambous. Le moral est perturbé ; nous nous engageons dans cette densité végétale, territoire du panda roux. La marche est difficile (pas de sentier !) mais aboutit rapidement à la rivière. Nous comprenons vite que la suite va être compliquée car il semble n'y avoir aucun chemin et cette vallée se montre très hostile (éboulements, escarpement,...). Le groupe, complètement éclaté, suit la rivière quelques temps, jusqu'à trouver un emplacement semblant parfait pour établir un camp. Les Népalais se montrent pressés de vouloir perdre de l'altitude, nous décidons donc de continuer notre progression avec l'espoir de trouver un sentier. Nous le trouverons très vite !!! Il serpente au milieu de cette végétation dense, traverse des pierriers, des bambous, monte, descend ; nous ne savons pas du tout où cela va nous mener. Pas de plat, pas d'eau, la nuit qui commence à tomber, le fait de trouver un camp devient primordial. Nous marcherons, marcherons, marcherons, jusqu'à la nuit tombée, pour finalement arriver à une belle clairière abritant des yacks. Victoire !!! Réjouissance très courte puisque nous n'y trouverons pas d'eau... Une longue discussion s'engage entre les népalais, certains jugeant utile de rester ici, même sans eau (donc ni nourriture...) et les autres estimant que trouver l'eau est la priorité, même s'il faut marcher encore plusieurs heures de nuit. Après avoir fait un feu pour orienter la queue du groupe, nous déciderons de continuer notre progression, chose que nous regretterons vite. Nous marcherons sur ce sentier forestier pendant plus d'une heure, pour finalement totalement perdre la trace. Nous n'avons plus d'autre choix, il faut dormir sur place, au beau milieu de cette forêt, perdus. On installera des bâches au sol et campera dans cette nature hostile à la "belle" étoile, sans eau ni nourriture. Une très dure soirée...

 

 

30 novembre 2017.

Beaucoup de choses à dire !

Nous avons passé 2 jours au majestueux lac de Gosaikunda afin de prendre un peu de repos, nous acclimater et préparer la suite du programme qui s'annonce chargée et compliquée.

Le 28 novembre, nous partons pour la partie hauts plateaux. Les lacs s'enchaînent, les cols aussi, puis nous nous installons pour le déjeuner dans un alpage magnifique, atteint après une longue traversée sur neige dure. L'après-midi, nous attaquons dans le dur avec le franchissement d'un col abrupte à environ 4700m, pour basculer dans une autre vallée que nous redescendrons jusqu'à environ 4200m, faute de passage communiquant vers le Ganesh Khunda. Cette journée aura été magnifique en balcons et paysages sauvages.

Le 29 novembre, nous continuons notre progression en direction d'un lac se situant dans la vallée voisine du Ganesh Khunda (il s'avère que la barre rocheuse permettant l'accès au Ganesh Khunda est infranchissable). 

Midi, une mauvaise nouvelle arrive, Brigitte souffre d'un gros mal de ventre l'immobilisant totalement sur le chemin. Elle sera «rapidement» héliportée jusqu'à Kathmandu où on lui diagnostiquera un calcul rénal.

Le reste du groupe continuera son ascension jusqu'au lac (sans nom) où on découvrira un paysage de carte postale. Magique.

Le 30 novembre, le groupe s'attaque à un col à 4810m que nous nommerons Ganesh Pass. Il à fait très froid le temps de l'ascension, avec beaucoup de vent, mais quelle émotion d'arriver au sommet !

Nous arriverons finalement en bas de la vallée, sur un terrain chaotique. 

 

27 novembre

Véronique va bien. Elle n'est restée que 2 heures à l'hôpital. Sanu l'a invitée chez elle. 

Bisoux de Gosaikund. Tout va bien. Il n'y a pas trop de neige.

Demain, c'est le départ pour les hauts plateaux.

 

25 novembre 2017.

La journée commence tristement par le rapatriement hélico de Véronique jusqu'à Kathmandu. Elle a fait une mauvaise chute hier et s'est fait très mal au poignet. Il s'avérera qu'elle s'est une double, voire triple fracture. 

Le reste de la journée sera lui aussi difficile, avec une très longue marche et  quelques 1500m de dénivelé.

Aujourd'hui, nous flirtons avec les 4000m.

La marche aura été très intéressante, avec le matin la forêt et l'après midi la crête de Gosaikunda Danda que nous avons remontée pendant plusieurs heures.

La météo n'a pas été très clémente, toute la marche s'est faite dans la brume.

Mais quelle récompense le soir une fois le camp posé : une vue du Langtang jusq'aux Annapurnas avec en dessous la mer de nuages.

 

Ce soir, nous sommes fatigués mais infiniment récompensés.

 

24 novembre 2017.

La nuit à été bonne. Nous avons passé une belle soirée festive en compagnie des porteurs.

Aujourd'hui, nous commençons à entrer dans le vif du sujet, avec une longue descente (encore !), puis une ascension  jusqu'à Doklang (2170m) pour le déjeuner. Nous y découvrons un village on ne peut plus authentique où les gens sont d'une gentillesse incroyable. On se dit qu'il faudrait y faire quelque chose dans le futur tant les besoins sont nombreux.

 

Après le déjeuner, nous continuons notre ascension pour poser un camp à Chowmin tso, sur un ressaut rocheux dominant la vallée. Nous sommes au pied de la crête de Gosaikund de laquelle nous verrons les géants enneigés.

 

23 novembre 2017.

La journée commence par un levé de soleil majestueux sur la vallée. 

Nous prenons notre petit déjeuner et commençons notre journée de marche direction Yarsa. La matinée est très agréable, sur un sentier facile en balcons. Nous alternons clairières et forêt avec vue sur la vallée.

Le repas de midi se fera dans un hameau au pied du Niraku Bhanjyang, un col à environ 2200m.

La suite sera plus difficile, avec 700m de descente sur sentier glissant, puis 500m de remontée jusqu'à Yarsa sur des escaliers taillés à la main.t

Le soir sera fabuleux, avec un regroupement de nos porteurs et des locaux chantant et dansant sans interruption. Un moment très beau. Ce soir, nous mangeons pour la dernière fois du trek de la viande, ll'équipe à fait préparer une chèvre.

À partir de demain nous ne devrions plus avoir de réseau téléphonique, les nouvelles n'arriveront que tous les deux jours environ.

 

22 novembre 2017.

Réveil à 6h30 et petit-déjeuner copieux au milieu d'un champ en terrasses sur lequel nous avons posé notre camp.

Nous commençons notre journéJurYe de marche par une descente brève jusqu'à la rivière où nous découvrons un très intéressant moulin à eau servant à moudre le maïs. Nous traversons la rivière par un pont en bois improvisé. Nous remontons sec en direction d'Urleni sur un magnifique sentier offrant des découvertes de la vie locale et ses belles habitations typiques. La culture bouddhiste commence à à être présente et propose de beaux monuments le long du chemin.

Déjeuner à Urleni dans une petite échoppe faisant office d'épicerie. La marche est aujourd'hui plus courte, certains profitent du soleil, les autres préfèrent boire une bonne bière à table, sur un balcon terrasse avec vue sur la vallée.

Après un déjeuner encore une fois copieux, nous continuons notre progression jusqu'au hameau de Kaisauda. En chemin, nous traversons des hameaux très accueillants, pour finir sur une crête sauvage menant dans les alpages. Kaisauda offre une vue imprenable sur la vallée. Le camp de ce soir sera très agréable, avec un coucher de soleil magnifique.

 

21 novembre 2017.

Après 4h de bus à travers le Parc National Shivapuri, nous voici arrivés au village de Kharanitar (815m) , un village bordé par une rivière en fond de vallée agricole. Nous avons improvisé un point de restauration sur le terrain de football, au programme, sandwichs et frites !

À  14h, début de notre marche, direction Alchidunga. Nous y arriverons à 17h, juste avant la nuit. Tutunga se trouve etre un magnifique village authentique. Nous rescentons dès les premiers pas la surprise des locaux de nous trouver ici, avec en plus un accueil chaleureux.

Cette première journée a été marquée par l'absence d'un porteur qui a causé beaucoup de retard pour notre équipe logistique. Le problème sera réglé tard le soir, nous sommes donc confiants pour le lendemain.

 

20 novembre 2017.

Le groupe est bien arrivé à Kathmandu, au complet.

Une réunion a été organisée pour faire connaissance dans la cours de l'International Guest House. Tout le monde a ainsi pu discuter du programme, ses éventuelles difficultés et sur l'organisation globale de l'expédition.

L'équipe Népalaise définitive sera composée de :

- 4 guides Népalais que nous formerons à l'itinéraire, dont 1 de l'agence amie de Nepatrek Base Camp Trek. Nous avons trouvé intéressant que cette agence soit aussi de la partie pour dans le futur être aussi capable d'organiser le trek.

- 1 chef cuisinier cuisinier

- 6 assistants cuisiniers

- 1 chef porteur

- 24 porteurs logistique

Départ prévu demain à 7h de l'hôtel pour un trajet d'environ 4h jusqu'à Kharanitar.

Nous essaierons de donner des nouvelles régulières mais cela dépendra du réseau téléphonique local.

Nous avons avec nous un téléphone satellite mais avec communications limitées à 75 minutes... priorité donc à la sécurité !

Mais nous tenterons de faire connaitre notre progression par le biais de notre relais sur Kathmandu.